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Camera Samba : communiqué de presse

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Collectif(s) d'artistes : Dias & Riedweg

Villa Arson, Nice
5 novembre 2005 - 8 janvier 2006

Vernissage le 4 novembre 2005 à 18 heures


La Villa Arson présente, du 5 novembre 2005 au 8 janvier 2006, trois expositions : Dias & Riedweg, dans le cadre de l’Année du Brésil, Lotissement de cimaises, exposition collective en partenariat avec le Frac Paca et une exposition personnelle de Gérald Panighi.


Dans le cadre de l’Année du Brésil en France, la Villa Arson propose une exposition de Mauricio Dias et Walter Riedweg. Ce projet est réalisé en coordination avec le Plateau / Frac Ile-de-France et le Festival d’Automne à Paris. Influencés par la présence d’un carnaval à Nice, ils ont choisi de présenter une installation vidéo intitulée Camera Samba. Réalisée dans les quartiers populaires de Rio de Janeiro à différents moments du carnaval, elle résulte de l’observation des mouvements rotatifs produits par les corps des danseurs de samba. Les artistes ont créé un dispositif en haut duquel quatre caméras branchées en simultané peuvent filmer à 360 degrés. Dans l’espace d’exposition, ils mettent en place un dispositif théâtral et poétique, composé de plusieurs écrans, au centre duquel le spectateur est emporté par un tourbillon d’images et de sons. Par des jeux complexes de caméras subjectives, de multiplicité de points de vue, Dias &
Riedweg offrent ainsi une vision du carnaval opposée à celle, lisse et uniforme dont témoignent les médias.

Mauricio de Mello Dias est né en 1964 à Rio de Janeiro.
Walter Stephan Riedweg est né en 1955 à Lucerne.
Ils travaillent ensemble depuis 1993 et vivent à Rio de Janeiro.


L’exposition Lotissement de cimaises réunit une trentaine d’œuvres issues de la collection du Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, acquises dans une période précise et récente (2000-2004). Elle est conçue comme un parcours semé de « curiosités », une ballade entre des « objets » dont la portée n’exprime pas forcément les mêmes désirs. Il s’agit de mettre l’accent sur la diversité des propositions, leur autonomie, voire même leur antagonisme dans leur approche ou leur contenu. Lotissement de cimaises est d’ailleurs le titre emprunté à une pièce de Jacques Lizène issue de cette exposition, dont la proposition est de morceler un mur de manière aléatoire afin de proposer un espace d’accrochage aussi absurde que « généreux ».
L’exposition coïncide avec la préparation du Catalogue des acquisitions 2000-2004 du Frac Provence-Alpes- Côte d’Azur (Isthme éditions).

Le Frac est financé par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Ministère de la Culture et de la Communication.
Cette exposition a reçu le soutien de la Régie Culturelle Régionale.


La pratique de Gérald Panighi débute par un tri, une sélection d’images dont la plupart sont issues de la bande dessinée des années 60. Il s’approprie des personnages qu’il reporte ensuite à l’aide d’un calque. Réalisés au crayon, rehaussés d’aquarelle ou d’huile, ils prennent vie sur la feuille où ils sont parfois accompagnés d’aphorismes. Perdu dans le vide, le trait fin et délicat devient fragment, instant de vie absurde qui, en mêlant au familier l’incongru, fait jaillir une inquiétante étrangeté. Ses dessins portent la trace, l’empreinte de leur réalisation. Les tâches, les auréoles, les marques de mains ou de coudes entourent la figure d’une pâte supplémentaire, insistent sur le motif. La surface de la feuille accidentée, le papier légèrement froissé, voire gondolé porte aussi les cicatrices de son passage dans l’atelier, comme autant de marques du temps et d’une conservation aléatoire. Ces accidents rompent avec la mécanique du calque et les contraintes de travail que s’impose l’artiste, ils constituent la matérialité même du dessin.

Gérald Panighi est né en 1973 à Nice où il vit.
Il a étudié à la Villa Arson de 1996 à 2001.