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Artiste(s) : Véronique Boudier
Villa Arson, Nice
26 février - 22 mai 2005
Vernissage le 25 février 2004 à 18 heures
La Villa Arson présente, du 26 février au 22 mai 2005, trois expositions personnelles : Véronique Boudier, ancienne résidente de la Villa Arson ; Bernhard Martin, également ancien résident et Lari Pittman.
Égérie, séductrice ou femme d’intérieur, Véronique Boudier interprète de multiples personnages. Qu’elle se représente en danseuse, armée, parée de diamants ou recouverte de chocolat, elle souligne, avec humour et poésie, la complexité de la figure féminine. Pour cette exposition, Véronique Boudier propose un Parcours de santé cheminant à travers le désir, la sensualité et la sexualité. Sur une mélodie dédiée au corps, le rythme du parcours s’intensifie passant de la douceur à la nostalgie pour s’achever avec violence. Ses objets, installations, photographies et vidéos constituent un assemblage d’éléments qui se répondent. Ils fixent une temporalité associant à l’organique l’idée de dépérissement, de finitude. Ce sont souvent des gestes banals, des « gentilles prouesses », des farces, des pièges qui fonctionnent comme autant de citations du réel.
Véronique Boudier est née en 1961 à Nantua.
Elle vit à Chateauvillain.
Originaire de Los Angeles, Lari Pittman expose depuis les années 80 et enseigne la peinture à l’Université de Californie dès 1993. Il travaille en série déclinant des répertoires de motifs. Chacune d’elle associe une peinture de grand format, réalisée sur plusieurs panneaux, à des toiles de dimensions variables. Sur les surfaces lisses et brillantes s’enchevêtre une profusion d’objets, de signes, de symboles non hiérarchisés. Des éléments figuratifs facilement reconnaissables s’articulent à des formes abstraites et à des éléments ornementaux. Chaque peinture constitue un réseau complexe combinant des références actuelles ou personnelles, des emprunts à l’histoire des arts décoratifs, du papier peint et du textile. Ce foisonnement crée une composition dense, animée d’une grande vitalité, dans laquelle l’espace est totalement saturé. Lari Pittman joue avec le croisement, la tension, la juxtaposition pour bâtir un univers anachronique et fantasmagorique.
Lari Pittman est né en 1952 à Los Angeles.
Il vit à Los Angeles.
Bernhard Martin renouvelle les cabinets de curiosité de l’époque baroque par la collecte, l’appropriation d’objets, de fragments et d’images. Ce principe de recherches formelles s’applique également aux conditions d’accrochage. Pour cette exposition, il ajoute à la présentation de son travail sa collection personnelle de peintures. Dans ses sculptures comme dans ses tableaux, Bernhard Martin réunit l’ancien et le nouveau, le banal et le précieux éprouvant la nécessité d’atteindre une totalité. Il propose une iconographie liée à la société de consommation, aux loisirs, au sexe et à la drogue. L’histoire de l’art lui offre un vaste champ d’investigation. Il adapte les canons académiques du portrait, de la peinture de genre ou de paysage. Sur une même toile, techniques et procédés picturaux de style et d’époque différents s’entremêlent créant une composition labyrinthique et énigmatique. Les surfaces colorées sont maculées, léchées, brossées, striées et fonctionnent comme une invitation à la flânerie.
Bernhard Martin est né en 1966 à Hanovre.
Il vit à Berlin.
Ces expositions ont reçu le soutien de la Délégation aux arts plastiques, de la Drac Paca (Ministère de la Culture et de la Communication), du Conseil général des Alpes-Maritimes, du Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur et de la Ville de Nice.