données | communiqué de presse | publication | carton, affiche | œuvres | plan
Artiste(s) : Hans Weigand
Villa Arson, Nice
18 octobre - 21 décembre 1997
Vernissage le 17 octobre à 18 heures
John Murphy
Pour sa première exposition en France depuis 1992, l’artiste anglais explore avec des œuvres spécialement réalisées à cette occasion et des œuvres anciennes, les traces et les interstices de la représentation visuelle du son et du mouvement. Images de chorégraphies, produites à la Villa Arson, livres musicaux manuscrits, peintures monochromes d’où émerge le signe d’une oreille écoutant les voyelles du sonnet de Rimbaud proposent au visiteur de l’exposition l’expérience de la danse, de la musique et du souffle poétique lors de son déplacement dans l’espace de l’exposition.
John Murphy, né en 1945, vit et travaille à Londres.
Hans Weigand
Avec « SAT », dont une première version fut exposée au Musée d’art contemporain de Vienne, Hans Weigand réalise sa première exposition importante en France. L’antenne parabolique qui hante les grandes images photographiques retravaillées avec l’ordinateur veut signifier, dans une attitude critique, que « toute la vie culturelle se passe désormais à la télé, donc chez soi ». La parabole, comme sculpture extérieure, est le signe à la fois de l’interconnexion médiatique, du désir d’ouverture et d’un emmurement.
Hans Weigand, né en 1954, vit et travaille à Vienne, Autriche.
Fidèle à sa mission de découverte et de soutien à la production des jeunes artistes, la Villa Arson invite pour leur première exposition Maxime Matray, Tatiana Trouvé et Isabelle Vorle.
Maxime Matray utilise les nouvelles technologies (infographie, internet) pour en produire une image critique et ironique. Pour son exposition, il a réalisé le « chemin de fer » d’une revue d’art fictive qui pervertit les poncifs de la mise en page.
Maxime Matray, né en 1973, vit et travaille à Nice.
Au centre du travail de Tatiana Trouvé il y a le projet, la multitude des projets mûris pendant plusieurs années qui constituent la base de cette installation. Les activités bureaucratiques simulées perpétrées sans fin, trouvent là leur forme dans une architecture, contenant, qui révèle l’énergie en mouvement des échecs et des désirs.
Tatiana Trouvé est née en 1968. Elle vit et travaille à Paris.
Isabelle Vorle sculpte l’espace avec le son, le son de sa voix qui dans « Prothèse sonore d’aile d’oiseau » chante et dit les retranscriptions des chants d’oiseaux dans différentes langues. Elle propose là une représentation sonore confrontée dans un effet de volière aux enregistrements réels de chants d’oiseaux.
Isabelle Vorle, née en 1968, vit et travaille à Paris et Villeurbanne.
Les œuvres de ces trois expositions ont été produites avec les moyens techniques de la Villa Arson au cours de résidences d’artistes.