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du 27/02/2002 au 26/06/2002
Description : L'art contemporain a la réputation d'être difficile d'accès quand ce n'est pas le statut des œuvres qui est mis en cause : "en quoi est-ce de l'art ?". Les artistes du XXème siècle ont considérablement fait évoluer la définition de l'œuvre en renonçant aux critères académiques au profit d'inventions tant formelles que conceptuelles. Mieux connaître cette histoire est une voie possible pour découvrir et apprécier la richesse de la création contemporaine.
Type : Cycle de conférences
détails :disparition du sujet/dématerialisation de l’œuvre
le 27/02/2002
Type : Conférence
Intervenant(s) : Catherine Macchideuil de la peinture/refroidissement du corps pictural
le 27/03/2002
Type : Conférence
Intervenant(s) : Catherine Macchisubversion/régression
le 24/04/2002
Type : Conférence
Intervenant(s) : Catherine Macchidésidéalisation de l’œuvre/esthétique du désastre
le 29/05/2002
Type : Conférence
Intervenant(s) : Catherine Macchireprésentation/reproduction
le 26/06/2002
Type : Conférence
Intervenant(s) : Catherine Macchi
du 21/09/2002 au 22/09/2002
Description : La Villa Arson a été inscrite pour la première fois aux journées européennes du Patrimoine les 21 et 22 septembre 2002. Au programme : visites à 14h30 et 16h45 le samedi et le dimanche (présentation de l'historique de la Villa Arson, de son architecture, des jardins et de la terrasse supérieure ainsi que la découverte des expositions du moment). Visites menées par Christelle Alin et Julien Bouillon.
Type : Visites
Partenaire(s) : Ministère de la Culture et de la Communication
le 12/11/2002
Description : Conférences/ rencontres liées à l’actualité de l’art contemporain
Type : Conférence / Rencontre
du 27/11/2002 au 18/12/2002
Description : Cycle de trois conférences : Marcel Duchamp, "J’aime mieux vivre, respirer, que travailler." par Catherine Macchi de Vilhena, historienne d'art.
L'œuvre de Marcel Duchamp, capable de fasciner tant de générations d'artistes et de regardeurs successifs, est incontournable pour quiconque s'intéresse à l'époque moderne et contemporaine. Les multiples stratégies de rupture avec les schémas artistiques traditionnels employées par Marcel Duchamp ont modifié en profondeur et de manière définitive l'idée que l'on pouvait se faire auparavant de l'art. Ce cycle de conférences propose de revenir sur les moments décisifs du parcours de Marcel Duchamp(1887-1968), d’en éclairer le sens et de tisser le lien qui unit les œuvres entre elles.
Type : Cycle de conférences
détails :"Le danger, c’est la délectation artistique", le prélèvement du réel, des ready-made aux moulages érotiques.
le 27/11/2002
Type : Conférence
Description : En sélectionnant dès 1913 un objet quelconque manufacturé qu'il élève au statut d'œuvre, Marcel Duchamp invente ce qu'il nommera le ready made. C'est ainsi qu'un vulgaire urinoir retourné devient Fontaine. Duchamp privilégie un art d'attitude entièrement sous-tendu par le langage et la pensée. Il poursuit, non sans humour, la remise en question des notions de savoir faire et d'illusionnisme avec les moulages érotiques.
Intervenant(s) : Catherine Macchi"Ne plus considérer que la chose en question est un tableau", à la recherche d’un art non rétinien, du Grand Verre aux machines optiques.
le 11/12/2002
Type : Conférence
Description : Duchamp mesure d’une manière fulgurante les limites de l’avant-garde picturale de son temps, voyant dans la peinture une pratique répétitive d’autosatisfaction. Sa détestation profonde pour la répétition et la notion de goût l’amène très rapidement à prendre conscience qu’il lui faut renoncer à faire de la peinture au sens traditionnel du terme. Nombreuses sont les inventions qu’il substituera à la notion de tableau dans le désir d’atteindre un art dégagé de l'émotion esthétique, ce qu'il nomme un art non rétinien.
Intervenant(s) : Catherine Macchi"Ce sont les regardeurs qui font les œuvres d’art", l’organisation de la postérité, des boîtes à Étant donné, 1°) la chute d’eau, 2°) le gaz d’éclairage.
le 18/12/2002
Description : On a dit que Marcel Duchamp s’était retiré du milieu l’art par ennui et par déception préférant devenir joueur d’échecs international. Il n'en a pas moins organisé rigoureusement sa postérité. C’est ainsi qu'il réalise La boîte en valise, véritable musée portable de son œuvre et qu’il conçoit le musée de Philadelphie, se substituant au conservateur pour mettre en scène son propre parcours. Et c’est dans le plus grand secret qu’il travaille à Étant donné qui constituera son legs posthume. Sur cette installation, aucun texte, aucune explication. Duchamp renvoie au regardeur sa responsabilité dans l’échange dynamique qu’implique toute œuvre : “Ce sont les regardeurs qui font les œuvres d’art."
Intervenant(s) : Catherine Macchi