Si c'est un jardin : communiqué de presse

Galerie Carré, Villa Arson, Nice
19 décembre 1992 - 24 janvier 1993

Vernissage le 18 décembre à 18 heures


Sorti de la villa en 1980 après y avoir obtenu son diplôme d’art, Henri Olivier, entreprend sur le terrain, une seconde formation : l’art du jardin. Au quotidien, sculpture et jardinage se complètent et s’interpénètrent. Ce qui le conduit à mener aujourd’hui une activité de confluence, en dessinant et en recomposant des paysages, en transportant sur le lieu de la sculpture des éléments propres au jardin.
L’arbre est-il un ready-made ? Quelle relation la sculpture entretient-elle avec le vivant ? L’ombre de l’arbre dit-elle la vie ou l’absence ?
L’environnement qu’il nous propose ici, si c’est un jardin, nous parle sans passion de la vie et de la mort. Entre les lames de bois - scellées de plomb - des gisants et la verticalité mouvante de la vie végétale, s’organise un espace dans lequel il nous est loisible de déambuler en toute sérénité. Dans un doux déplacement, les muscles se délient et le corps pense1. S’installe un état des choses où la dalle est légère, où l’absence est palpable, où flotte quelque chose qui pourrait s’apparenter au bonheur de la mémoire.